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MARMONT ET LA DÉFENSE DE PARIS
Pascal Cyr
Le maréchal Marmont d'un empire à l'autre
Fin mars 1814, la campagne de France arrive à sa conclusion. En dépit des victoires de Napoléon en Champagne, la pression est trop forte pour endiguer la masse des coalisés qui marche sur Paris. Les défenses de la capitale ne sont pas prêtes. Seuls, avec ce qui leur reste de troupe, les maréchaux Marmont et Mortier, qui reculent devant l'ennemi, devront en assurer la défense. S'il réussit à y entrer, à en percer les défenses, c'en est terminé du gouvernement impérial. Mortier, et plus particulièrement Marmont, vont à cette occasion démontrer tout leur courage et leurs qualités de tacticiens. Jusqu'au dernier moment, Marmont et ses hommes vont empêcher les Russes et les Prussiens de percer ses défenses. Certes la trahison a quelque peu effacé ce fait d'armes. Mais cette dernière fut-elle opération financière comme l'ont suggéré certains historiens comme Frédéric Masson ? Rien n'est moins sûr ! En attendant, afin de bien se figurer la difficulté qui attend le duc de Raguse, il est d'abord nécessaire de voir en détail les ressources dont disposait Paris pour sa défense. À l'instar des moyens matériels et financiers, le moral de la population et du gouvernement impérial est au plus bas.
mai 2021 • 25 pages
version numérique (pdf texte) : 165 Ko
Prix éditeur : 4 €
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